Nos ancêtres

Les Richard font partie de ces familles souches qui, dès le 17e siècle, ont bravé les dangers de la traversée de l’Atlantique pour venir fonder une nouvelle colonie en terre d’Amérique. En effet, on en trouve quelques-uns qui, vers 1660, s’établissent au Québec ou bien en Acadie. Et ils sont relativement nombreux, ces Michel, Pierre, François, Guillaume, Martin….

Ils seraient une bonne vingtaine à être venus en Amérique, ce qui rend plus complexe la tâche de la recherche de son ancêtre propre, même si quelques-uns d’entres-eux n’ont pas laissé de postérité. Nous sommes descendants d’ancêtres qui, semble-t-il, avaient la bougeotte! Ils ont été prolifiques : on estime leur descendance actuelle, au Québec seulement, à environ 20 000.

Quelques ancêtres Richard

  • Barthélémi,  notaire royal, né à Saint-Audion (Poitou) se marie avec M.-Dorothée Fortin à Saint-Vallier en 1752.
  • Jacques, dit Larose, originaire de Juillé, arrondissement de Niort, évêché de Poitiers, Poitou; épouse Élisabeth Baudreau, le 3 septembre 1696, à la paroisse Notre-Dame de Montréal; 11 enfants sont issus de cette union. 
  • François, né à Auray (Bretagne), serait arrivé en Acadie en 1707 comme soldat de la marine. Il se marie à Port-Royal une première fois en 1710 à Anne Comeau. Ses enfants furent exilés au Connecticut avant de se réfugier au Québec.
  • Guillaume, de Saint-Léger (Saintonge), se marie avec Agnès Tessier à Montréal en 1675. Il est sergent de la garnison de milice à Pointe-aux-Trembles. Le 2 juillet 1690, il est tué dans un combat contre les Iroquois.
  • Marin, né dans l’arrondissement de Rouen (Normandie), se marie avec M.-Madeleine Grangeon à Québec en 1669. On le retrouve à Grondines en 1681.
  • Michel, né dans la région de Saintes (Saintonge), se marie à Port-Royal, une première fois, avec Marie Blanchard vers 1656. Puis, il épouse en secondes noces, Jeanne Babin. Sa descendance est la plus nombreuse des Richard. Bien que certains ont été déportés en 1755, plusieurs ont réussi à fuir et c’est ainsi qu’on les retrouve un peu partout au Québec, dans les provinces maritimes et aux États-unis.
  • Michel, né à Combourg (Bretagne), s’installe à St-Vallier. Il se marie avec Angélique Mercier en 1746.
  • Pierre, dit Pétrus, né vers 1635 à Hiers-Brouage (Charente-Maritime), a habité Montréal.
  • Pierre, né à Écoyeux (Saintonge) en 1643, se marie avec Marguerite Hévain en 1670 et emménage à l’Ange-Gardien. Puis en 1678, il s’installe dans la seigneurie de Pointes-aux-Trembles. Il laisse une nombreuse descendance.
  • Pierre, né à Saint-Georges-des-Côteaux (Saintonge), reçoit, en 1673, une concession sur la seigneurie de Vincelotte (Cap-Saint-Ignace). Il se marie en 1680 avec Françoise Miville. Il a eu une nombreuse descendance. Un monument est érigé en son souvenir sur le terrain de l’église Cap-Saint-Ignace. 
  • Jacques-Francois, né à Saint-Pair-sur-Mer en Normandie le 13 janvier 1753 il s’est établi à St-Michel en 1772 puis Beaumont à l’est de Québec. Le 18 août 1777 il a épousé Marguerire Jean dit Vien et ils eurent 5 enfants. Il est décédé à Beaumont le 3 avril 1822 à l’âge de 69 ans.